sexta-feira, janeiro 10, 2014

Para Descansar a Vista

No rescaldo da gripezita - e ainda choroso e de olho pisco - venho lembrar aos leitores que se atascam em anti-histamínicos e paracetamol que têm de ter cuidado com alguns efeitos secundários, onde avulta a sonolência ... Sobretudo se conduzirem ...

Feito o aviso passamos aos poemas.  Dois "monstros" a que aqui dou guarida pela primeira vez, tanto quanto me lembre.

Bem vindos ao Blog, Sr. James Joyce e Mestre Baudelaire!

Os quais me dispenso de apresentar, sob pena de me tomarem por mais  idiota do que sou.

Rain

Rain has fallen all the day.
O come among the laden trees:
The leaves lie thick upon the way
Of memories.

Staying a little by the way
Of memories shall we depart.
Come, my beloved, where I may
Speak to your heart.

James Joyce

Harmonie du soir

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !
 
Charles Baudelaire

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