Trago aqui Jacques Brel para lembrar a grande Bélgica da cultura e da convivência pacífica entre todos os povos.
Um poema de amor à sua terra que, hoje, também é a nossa.
Faremos tudo para que assim continue. Não importa o quê, nem como.
Le plat pays
Avec la mer du Nord
pour dernier terrain vague
Et des vagues de
dunes pour arrêter les vagues
Et de vagues rochers
que les marées dépassent
Et qui ont à jamais
le cœur à marée basse
Avec infiniment de
brumes à venir
Avec le vent de
l’est écoutez-le tenir
Le plat pays qui est
le mien
Avec des cathédrales pour uniques montagnes
Et de noirs clochers
comme mâts de cocagne
Où des diables en
pierre décrochent les nuages
Avec le fil des
jours pour unique voyage
Et des chemins de
pluie pour unique bonsoir
Avec le vent d’ouest
écoutez-le vouloir
Le plat pays qui est
le mien
Avec un ciel si bas qu’un canal s’est perdu
Avec un ciel si bas
qu’il fait l’humilité
Avec un ciel si gris
qu’un canal s’est pendu
Avec un ciel si gris
qu’il faut lui pardonner
Avec le vent du nord
qui vient s’écarteler
Avec le vent du nord
écoutez-le craquer
Le plat pays qui est
le mien
Avec de l’Italie qui descendrait l’Escaut
Avec Frida la Blonde
quand elle devient Margot
Quand les fils de
novembre nous reviennent en mai
Quand la plaine est
fumante et tremble sous juillet
Quand le vent est au
rire quand le vent est au blé
Quand le vent est au
sud écoutez-le chanter
Le plat pays qui est
le mien
Jacques Brel
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